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Pharmacie : comment payer vos médicaments moins chers

Pharmacie : comment payer vos médicaments moins chers ?

Cela ne vous a pas échappé : aux États-Unis, les médicaments coûtent plus chers qu’en France. Voici quelques astuces pour maîtriser votre budget à la pharmacie…


Choisissez la bonne pharmacie

– Vérifiez sur le site Internet de votre assurance si elle travaille en partenariat avec un réseau de pharmacies (pharmacy network). Si c’est le cas, vous serez mieux remboursé en achetant vos médicaments dans l’une de ces officines.

– Chaque pharmacie de votre ville peut facturer un prix différent pour un même médicament. Pour savoir dans quelle officine le médicament dont vous avez besoin est le moins cher, il existe des comparateurs de prix en ligne et des applications mobiles comme Goodrx.com ou Milligramrx.com. Attention, les coupons de réductions qu’ils offrent ne sont pas cumulables avec une éventuelle prise en charge de votre assurance santé.

– Vous devez prendre un traitement de longue durée ? Demandez à votre médecin (ou à son secrétariat) s’il connaît une pharmacie dans laquelle vous pouvez le commander en grande quantité pour moins cher. Cela peut être la pharmacie de Costco, accessible à tous mais dont les prix sont réduits si vous avez une carte de membre, ou une autre enseigne.

Pensez aux médicaments génériques et aux autres alternatives

– Comme en France, vous pouvez acheter des médicaments génériques (generic drugs) aux États-Unis. Un médicament générique est équivalent à celui d’une marque mais vendu moins cher. Pour savoir si le médicament qu’on vous a prescrit existe en version générique ou s’il s’agit déjà d’un générique, vous pouvez poser la question au médecin qui vous l’a prescrit ou à un pharmacien.

À noter : La Food and Drug Administration (FDA) autorise de nouveaux médicaments génériques chaque mois, il faut donc poser régulièrement la question pour un même médicament.

Votre médicament vous revient cher et n’est pas disponible en version générique ? Demandez à votre médecin prescripteur s’il existe une alternative moins coûteuse ou qui serait mieux prise en charge par votre assurance. Cela peut être un médicament différent mais ayant la même indication. Et ce conseil vaut aussi pour les dispositifs médicaux (stérilets…).

Certains médicaments accessibles en rayons (over-the-counter – OTC) sont parfois beaucoup moins chers que le même type de médicaments disponible sur prescription. C’est par exemple le cas de certains sprays contre les rhinites allergiques. Demandez conseil à votre pharmacien pour savoir si une alternative OTCexiste pour votre médicament.

Ne gaspillez pas vos comprimés… et votre argent

Certains médicaments sont vendus à l’unité aux États-Unis. Parfois, il arrive que l’on vous prescrive plus de comprimés que ce dont vous aurez effectivement besoin. En pharmacie, pensez à ne demander que le nombre exact de comprimés qu’il vous faut. Vous pourrez toujours retourner acheter des comprimés supplémentaires plus tard avec la même prescription, si vos symptômes persistent par exemple.

Testez les produits avant de les acheter

Les fabricants de produits pharmaceutiques inondent les cabinets médicaux d’échantillons à distribuer aux patients. Votre dermatologue peut par exemple vous faire essayer plusieurs types de crèmes, gels lavants, etc. Cela vous évitera d’acheter un produit qui ne vous convient pas et de devoir en racheter un autre.

Demandez un « price match »

Vous avez trouvé que la pharmacie d’un supermarché vendait votre médicament moins cher que votre pharmacie habituelle ? Comme c’est le cas de certains magasins d’électroménager, votre pharmacie peut pratiquer le price match : accepter de s’aligner sur les prix d’un concurrent si vous lui montrez que vous avez trouvé le même médicament moins cher ailleurs.

Renseignez-vous sur les programmes d’assistance

Vous devez prendre un médicament onéreux sur le long terme ? Jetez un œil sur le site de son fabricant pour savoir s’il propose un programme d’assistance. Si votre dossier est accepté, vous pourrez l’acheter à untarif réduit. Votre médecin, l’hôpital dans lequel vous êtes traité ou encore l’association de patients qui représente les personnes souffrant de votre maladie peuvent aussi vous assister dans la recherche d’un de ces programmes.

Certaines fondations ou organisations à but non lucratif proposent également des programmes d’assistance auxquels vous pouvez candidater. Ils sont destinés aux personnes malades de longue durée ayant une couverture santé inexistante ou insuffisante. Certaines organisations s’adressent spécifiquement aux personnes ayant une maladie donnée, d’autre sont plus généralistes comme HealthWell Foundation.

Pour trouver un programme auquel vous pouvez candidater, selon vos médicaments, votre pathologie et votre situation personnelle, vous pouvez utiliser le Medicine Assistance Tool.

Lire aussi : Réduire vos frais de santé aux États-Unis

Vous connaissez d’autres astuces pour réduire vos frais de santé aux États-Unis ? Partagez-les en laissant un commentaire sous cet article ou rejoignez notre groupe Facebook !

Source : Your Best Health Care Now: Get Doctor Discounts, Save With Better Health Insurance, Find Affordable Prescriptions. Frank Lalli. Touchstone, 2016.

Vaccins aux États-Unis : les réponses aux questions que vous vous posez

Calendrier vaccinal, vaccins obligatoires ou non, nombre de rappels… En matière de vaccination, la France et les États-Unis suivent des règles un peu différentes.  Voici les questions les plus fréquentes sur les vaccins aux USA… et leurs réponses !


Votre enfant entre en crèche ou à l’école américaine ? L’établissement qui va l’accueillir peut vous demander son carnet de vaccination (immunization record) à jour pour l’inscrire. Ce dépliant jaune est délivré et rempli par le cabinet du médecin qui suit votre enfant.

Quels vaccins sont obligatoires aux États-Unis ?

C’est l’état dans lequel vous résidez qui établit la liste de vaccins obligatoires et le type de structures pour lesquels ils sont requis : crèche, halte-garderie, école publique ou privée, colonie de vacances, etc. Cette liste est généralement consultable sur le site Internet de votre état (cherchez immunization requirements + le nom de votre état). Vous y trouverez également les motifs d’exceptions de vaccination acceptés : raisons médicales, religieuses, philosophiques, etc. Certains états mettent également en ligne d’autres infos : taux de vaccination des élèves de chaque établissement scolaire, suivi des épidémies en cours dans l’état…

À noter : Votre état requiert une liste de vaccins dans les écoles publiques et privées ? Cela inclut les Lycées français et Lycées internationaux.

France ou États-Unis, dans quel pays vaut-il mieux faire vacciner son enfant ?

Vous hésitez à faire vacciner votre enfant en France ou aux États-Unis avant sa rentrée scolaire ? Deux facteurs sont à prendre en compte.

  1. Tous les établissements américains ne reconnaissent malheureusement pas les vaccins délivrés à l’étranger. Mieux vaut donc les contacter en amont pour leur poser la question et définir avec eux un justificatif qu’ils voudront bien accepter.
  2. Faire vacciner son enfant aux États-Unis peut coûter cher, en particulier si votre assurance santé américaine ne prend pas ou pas intégralement en charge cet acte. Dans ce cas, cela pourra vous revenir moins cher de faire vacciner votre enfant dans l’Hexagone, y compris en payant la totalité des vaccins et consultations.

Quelles différences entre le calendrier vaccinal américain et le calendrier vaccinal français ?

  • Le vaccin contre la tuberculose (BCG) n’est pas recommandé aux États-Unis, excepté dans des cas très particuliers (enfants particulièrement exposés à la maladie, certains personnels de santé…).
  • Les Américains recommandent les vaccins contre l’hépatite A, le rotavirus (responsable de gastro-entérites aiguës), la varicelle et la grippe saisonnière à tous les enfants sauf exceptions, ce qui n’est pas le cas en France.
  • Pour un même vaccin, l’âge de la première injection et le nombre de rappels recommandés sont souvent différents aux États-Unis.

→ Consulter le calendrier vaccinal américain (vaccine schedule) sur le site des Centers for Disease Control and Prevention (CDC).
→ Consulter le calendrier vaccinal français sur le site Vaccination-info-service.fr.

Qui administre les vaccins aux enfants aux États-Unis ?

La liste des professionnels de santé autorisés à administrer des vaccins est fixée par chaque état. Si votre enfant est suivi par un médecin généraliste ou un pédiatre, c’est en général un(e) infirmier(ère) de son cabinet qui pratique l’injection. De plus, le cabinet du docteur fournit les vaccins, vous n’avez donc pas à les acheter en pharmacie.

À partir d’un certain âge, en général 2 ou 3 ans, il est possible de faire vacciner son enfant directement en pharmacie, sans passer par la case médecin. Renseignez-vous auprès de votre pharmacien pour connaître les injections qu’il peut pratiquer lui-même et l’âge minimum requis pour celles-ci.

Enfin, vous pouvez aussi faire vacciner votre enfant dans l’une des cliniques du département de santé publique de votre comté ou de votre ville, parfois gratuitement. Pour en trouver une près de chez vous, cherchez Department of Public Health + le nom de votre comté. Les adresses des centres de vaccinations et les vaccins dispensés sont généralement mis en ligne sur le site Internet de chaque département.

Lire aussi : Liniment, sérum physiologique… Trouver les essentiels pour bébé aux États-Unis

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Liniment, sérum physiologique… Trouver les essentiels pour bébé aux États-Unis

Vous préparez l’arrivée de votre petit(e) américain(e) ? Voici quelques pistes pour trouver les produits essentiels à ses soins des premiers mois.


Pour nettoyer les fesses de bébé et prévenir l’apparition de rougeurs, les mamans françaises ne jurent que par le liniment oléo-calcaire. Pas de chance, ce produit est absolument inconnu aux États-Unis. Vous ne le trouverez donc pas chez CVS ou  Walgreens. Pour le change, les mamans américaines utilisent plutôt des lingettes (baby wipes) ou simplement un rectangle de coton (cotton pad) imbibé d’eau.

Si vous souhaitez malgré tout vous procurer du liniment oléo-calcaire, vous pouvez toujours en commander en ligne. Deux Françaises en commercialisent aux USA via Internet sous la marque « La petite crème ».

Autre solution : faire votre liniment vous-même. Mais là encore vous pourrez avoir du mal à trouver les ingrédients nécessaires en pharmacie, notamment de l’eau de chaux…

Le sérum physiologique est LE produit de base utilisé en France pour laver les yeux et le nez de bébé. De ce côté-ci de l’Atlantique, les professionnels de santé ne recommandent pas ces lavages quotidiens. Résultat : pas d’unidoses de « sérum phy » à la pharmacie du coin.

Pour le lavage du nez, il existe tout de même des sprays de solution saline (saline nasal mist) dont l’embout est conçu pour les petits nez des bébés. Exemple : Simply Saline Baby. Et pour les yeux, il est bien possible que votre pédiatre vous conseille tout simplement d’utiliser du coton et de l’eau.

Vous souhaitez tout de même vous procurer des doses de sérum physiologique ? Vous pouvez en acheter en ligne en vérifiant leur composition, qui doit être identique à celle du sérum physiologique que l’on trouve en France (Chlorure de sodium : 0,9 %).

Bepanthen Pommade, Mustela, Cicalfate… Il existe de nombreuses crèmes contre l’érythème fessier du nourrisson dans les pharmacies hexagonales. Si toutes ces marques ne sont pas commercialisées aux USA, il est tout de même possible d’en trouver certaines ou de trouver des équivalents.

Celles que l’on trouve facilement :

→ La Diaper Rash Cream with Calendula de la marque Weleda. Elle est vendue en ligne et en supermarchés (Target, Sprouts Farmers Market, etc.).

→ Les crèmes contenant de l’oxyde de zinc (zinc oxide), associant parfois des huiles de foie poissons, de la graisse de laine (lanolin), de la vaseline, de la cire d’abeille… La marque la plus utilisée est probablement Desitin, qui est vendue à différentes concentrations d’oxyde de zinc.

Celle qui n’a pas d’équivalent :  

Bepanthen Pommade, qui a pour principe actif du Dexpanthénol (ou vitamine B5).

Plusieurs marques proposent des crèmes contre l’eczéma du bébé. Elles ont souvent des propriétés calmantes ou hydratantes. C’est le par exemple le cas d’Aveeno ou d’Eucerin.

Pour celles en vente libre qui contiennent 1 % d’hydrocortisone, mieux vaut demander le feu vert du pédiatre avant de les utiliser.

Lire aussi : Avoir un enfant aux États-Unis : ce qui risque de vous surprendre !

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Quelle assurance santé choisir aux États-Unis ?

Soyons clairs, partir aux États-Unis sans couverture santé est une mauvaise idée ! Le prix des soins et des médicaments y sont extrêmement élevés. Selon votre situation, vous pouvez être amenés à trouver et souscrire une formule par vous-même. Voici les différentes catégories d’assurances et les questions à se poser pour faire le meilleur choix.


  • Les différentes catégories d’assurances santé

Une assurance santé américaine

Exemples : Blue Cross/Blue Shield, Kaiser Permanente, Humana, Aetna, United Healthcare… pour ne citer que les plus importantes. Leurs plans (formules) appartiennent en général à deux grandes catégories : health maintenance organization (HMO) ou preferred provider organization (PPO).

Avantages :
Ces assurances sont compliant Obamacare*.
Vos médecins et pharmaciens en connaissent le fonctionnement. Ils ont l’habitude de travailler avec et peuvent la contacter facilement pour vérifier vos droits.

Inconvénients :
Si vous ne souscrivez pas à la Caisse des Français de l’étranger (CFE), vous renoncez à la continuité de vos droits à la Sécurité sociale française.
Sans couverture CFE et si vous rentrez en France pour des vacances, vous devez veiller à ce que vos garanties vous couvrent à l’étranger.

Pour souscrire une assurance santé américaine :
Rendez-vous sur le site de l’Affordable Care Act Marketplace et vérifiez si vous avez le droit de bénéficier d’un tarif réduit sur vos cotisations (premiums). La période de souscription à ces formules subventionnées (Open Enrollment) s’ouvre tous les ans à l’automne pour quelques mois. Si vous avez connu un changement important dans votre vie, vous pouvez obtenir une dérogation afin d’y souscrire en dehors de cette période.

Vous n’êtes pas éligible aux réductions prévues par l’Affordable Care Act ? Vous pouvez souscrire une assurance :
– via le site site de l’Affordable Care Act Marketplace (vous ne bénéficierez pas des subventions) ;
– directement auprès d’une assurance ;
– auprès d’un agent (insurance agent) ou d’un courtier (broker). Ils vous aideront à trouver la formule qui vous correspond et à y souscrire. En général, vous ne payez pas plus cher à passer par eux puisqu’ils sont payés par les assurances dont ils proposent les formules.
– auprès d’un revendeur d’assurance santé en ligne.

À noter : votre employeur peut également vous proposer plusieurs assurances santé au choix et vous offrir la possibilité d’en changer une fois par an.

Une assurance internationale ou assurance pour expatrié

Exemples : April International, MSH International, Chapka Assurances…

Avantages :
Certaines assurance internationales vous couvrent « au premier dollar dépensé ».
Les formules proposées sont flexibles et ajustables à vos besoins.
Vous pouvez coupler certaines formules à la Caisse des Français de l’étranger afin de garder vos droits à la Sécurité sociale française.

Inconvénients :
La plupart de ces assurances ne sont pas compliant Obamacare*.
Vous médecins et pharmaciens ne les connaissent pas, il vous faudra donc souvent leur donner un numéro à appeler pour vérifier vos droits.
Vous devrez parfois avancer les frais et vous faire rembourser par la suite.
Les soins supérieurs à une somme donnée peuvent être soumis à un accord préalable.

Pour souscrire une assurance internationale :
Demandez des devis aux différents assureurs et comparez-les. Vous pouvez souscrire à n’importe quel moment de l’année, mais veillez à être couverts dès le début de votre séjour aux États-Unis.

La Caisse des Français de l’étranger (CFE)

La CFE propose trois assurances :
– Maladie, maternité, invalidité
– Accidents du travail & maladies professionnelles
– Vieillesse (Retraite de la Sécurité sociale)

Elle propose aussi l’offre FrancExpat Santé CFE. Celle-ci vous couvre uniquement lors de vos séjours temporaires en France pour la maladie, la maternité et l’hospitalisation, à hauteur des tarifs de base de la Sécurité sociale.

À noter : Vous pouvez coupler la CFE avec une assurance américaine ou internationale.

Avantages :
Vous continuez à bénéficier du régime de l’Assurance Maladie française durant votre séjour aux États-Unis.
Si vous décidez de rentrer définitivement, vos droits à la Sécurité sociale n’auront donc pas été interrompus.
La CFE a passé des accords de gestion avec des complémentaires dont certaines sont compliant Obamacare*,

Inconvénients :
La CFE seule n’est pas compliant Obamacare*.
Le niveau de couverture santé proposé est calculé sur la base des tarifs de la Sécurité sociale française, donc largement insuffisant pour les États-Unis.
Coupler la CFE avec une assurance américaine ou internationale est la solution la plus onéreuse.
Les médecins et pharmaciens américains ne connaissent pas la CFE.
Vous devez renvoyer vos feuilles de soins à la CFE à moins que votre assurance internationale couplée à la CFE ne s’en charge elle-même.

Pour vous inscrire à la CFE :
Rendez-vous sur Cfe.fr.

Une assurance voyage

Une assurance voyage vous couvre lors d’un séjour temporaire aux Etats-Unis, par exemple pour des vacances, un séjour au pair ou des études. Généralement, leurs offres sont valables pour des séjours de moins d’un an.

Exemples : AVI, Allianz Travel, l’assurance voyage que vous souscrivez en achetant vos billets d’avion pour les États-Unis, l’assurance voyage inclue dans votre carte bancaire…

Avantage :
Pour une somme modique ou nulle, vous êtes couverts en cas d’accident ou de maladie durant votre séjour aux États-Unis.

Inconvénients :
Vous aurez à avancer vos frais médicaux, à moins que l’assurance ne vous donne le contact d’un médecin de son réseau.
Vous serez remboursés avec un délai qui peut être long pour les frais avancés. Exemple : en cas d’accident aux États-Unis, votre dossier sera d’abord traité par l’Assurance maladie française (si vous êtes couverts) pour une éventuelle prise en charge -certains accidents à l’étranger pouvant être couverts en partie-, puis par votre assurance voyage. Vous ne serez remboursés de vos frais médicaux qu’au bout de plusieurs mois.
Ces assurances voyage ne sont pas compliant Obamacare*.

Pour souscrire une assurance voyage :
Renseignez-vous auprès de votre banque pour savoir si vous disposez déjà d’une assurance voyage avec votre carte bancaire. Vérifiez qu’elle couvre bien vos frais médicaux (pas seulement le rapatriement), votre famille, et s’il est nécessaire ou non de payer vos billets d’avion avec. Demandez votre attestation d’assurance et le numéro de téléphone à contacter en cas de besoin et gardez-les avec vous lors de votre séjour.

Si vous n’êtes pas couverts par l’assurance de votre carte bancaire, demandez des devis auprès de différents assureurs et comparez-les avant de choisir.

* Si vous êtes résident fiscal aux États-Unis, la loi vous impose de souscrire une assurance compliant Obamacare, c’est-à-dire compatible avec l’Affordable Care Act. Si vous ne le faites pas, vous devrez payer une majoration d’impôt (au minimum $695 pour un adulte célibataire en 2017).

 

  • Les questions que vous devez vous poser avant de choisir une assurance santé

– Quelles dépenses de santé pouvez-vous déjà prévoir ? Seront-elles couverte par votre assurance ? Exemple : soins préventifs, grossesse, traitements de longue durée, renouvellement de lunettes…

– Avez-vous besoin d’être couverts pendant vos séjours en France ou à l’étranger en dehors des États-Unis ?

– Préférez-vous pouvoir consulter n’importe quel médecin en étant couverts ou pouvez-vous vous limiter à ceux d’un réseau d’assurance ? C’est la principale différence entre assurances de types HMO et PPO.

– Si vous vivez déjà aux États-Unis et avez l’habitude de consulter plusieurs médecins, pourrez-vous toujours allez les voir en étant correctement couverts ou devrez-vous en changer ?

– Si vous consultez régulièrement un spécialiste pour une maladie peu commune, comment serez-vous remboursés de ses consultations ?

– Vous habitez tout près d’un hôpital ou d’une structure médicale importante : pourrez-vous y consulter en étant couverts ?

– Quelle est la somme maximum annuelle que vous pouvez avoir à payer de votre poche avec telle ou telle formule ? Disposez-vous de cette somme ?

– Considérez votre cotisation mensuelle et votre reste à charge pour une consultation classique chez le médecin généraliste lorsque vous comparez différentes assurances.

Vous avez du mal à choisir votre assurance santé ? Vous n’êtes pas satisfait de la vôtre ? Laissez un commentaire sous cet article ou dans notre groupe Facebook !

Pharmacie aux États-Unis : les 7 différences

Les médicaments ? C’est le rayon du fond, entre le vin et les cartes de vœux… Vous l’avez sans doute remarqué, les pharmacies américaines n’ont rien à voir avec celles de l’Hexagone. Voici les 7 principales différences à connaître.

  1. Votre pharmacie appartient à une chaîne

RiteAidOKCVS Pharmacy, Walgreens, Rite Aid… Il existe plusieurs grandes chaînes de pharmacies aux États-Unis, et assez peu de pharmacies indépendantes. Certains supermarchés (Costco, Walmart, Target…) possèdent aussi un rayon pharmacie. Pour choisir une officine, plusieurs paramètres entrent en compte. Sa proximité avec votre domicile, avec le cabinet de votre médecin, et surtout les prix qu’elle pratique pour les médicaments que vous achetez régulièrement… Ces tarifs peuvent varier considérablement, car chaque enseigne les fixe librement. Certaines d’entre elles proposent même des cartes de fidélité, pour bénéficier de réductions sur les traitements prescrits.

  1. Vous pouvez faire faire vos photos de passeport en pharmacie

On trouve de tout dans une pharmacie américaine : un service photo, de l’alcool, des bonbons, des journaux, des produits de beauté, d’entretien, des cartes de vœux, des jouets, des glaçons… et le comptoir du pharmacien, qui est généralement situé au fond du magasin.

  1. Vous devez faire la queue deux, voire trois fois !

Pour obtenir un médicament sur prescription, il vous faut en général faire la queue une première fois dans la drop-off line, pour déposer votre ordonnance et présenter votre carte d’assurance. On vous donne ensuite un temps d’attente, une quinzaine de minutes au minimum. Pendant ce temps-là, on prépare votre commande. Vous pouvez patienter sur place (et vous laisser tenter par le rayon bonbons) ou revenir plus tard.

Vous faites ensuite la queue une seconde fois, dans la pick-up line, pour récupérer votre commande et payer. Si vous souhaitez demander conseil à un pharmacien diplômé, et que la personne qui vous a délivré vos médicaments ne l’était pas, il vous faudra peut-être faire la queue une troisième fois. Patience…

  1. Des centaines de médicaments sont disponibles en libre-service

Antiacides, antihistaminiques, anti douleurs… Appelées over-the-counter drugs, de nombreuses spécialités sont accessibles sans prescription. Cela ne signifie pas pour autant qu’elles soient sans risque, mieux vaut donc demander conseil au pharmacien avant de les acheter.

  1. Vous pouvez commander vos traitements en ligne

La plupart des grandes chaînes de pharmacies américaines offrent la possibilité de leur envoyer votre prescription et commander vos médicaments ou vos lentilles de contact en ligne. Vous pouvez ensuite passer les chercher en personne ou vous les faire livrer. Si vous prenez un traitement de longue durée, il est aussi possible d’automatiser la commande de vos médicaments (automatic prescription refill). Et bien sûr, vous pouvez suivre vos commandes de médicaments depuis votre mobile en téléchargeant l’app de votre pharmacie. Bienvenue au XXIe siècle !

  1. Les médicaments sur prescription sont vendus à l’unité

La boîte remplie par le pharmacien contient le nombre exact de comprimés prescrit par votre médecin. Une fois votre traitement terminé, retirez l’étiquette du contenant avant de le jeter à la poubelle. Elle contient vos informations personnelles.

  1. Les traitements sont plus chers

Ça ne vous a pas échappé, si vous suiviez un traitement en France, son prix a probablement grimpé une fois que vous avez déménagé aux États-Unis. Une différence dont on se passerait bien…