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Réduire vos frais de santé aux États-Unis

Réduire vos frais de santé aux États-Unis

Aux États-Unis, votre santé représente un budget qu’il faut apprendre à maîtriser.


Gérer financièrement sa santé aux US commence bien avant de tomber malade. Les examens de prévention peuvent vous faire économiser des frais de santé sur le long terme, notamment en permettant de traiter certaines maladies avant qu’elles ne deviennent graves. Renseignez-vous auprès de votre assurance santé pour connaître les soins préventifs et dépistages qu’elle couvre intégralement et n’hésitez pas à en bénéficier. Si elle est compatible avec l’Affordable Care Act (Obamacare), votre assurance doit couvrir une liste de services sans reste à charge lorsque le fournisseur de soin (médecin, pharmacie…) consulté appartient à son réseau. C’est notamment le cas du vaccin contre la grippe, des examens de routine (physical exam), ou des mammographies pour les femmes de plus de 40 ans.

Autre bon réflexe : souscrivez une assurance santé dès votre installation dans le pays et avant d’en avoir besoin en urgence. Choisissez un contrat d’assurance santé au plus près de vos besoins et de votre budget. Pensez à le mettre à jour lorsque vos besoins évoluent et que vous en avez le droit. En général, vous pouvez souscrire un nouveau plan une fois par an durant la période d’open enrollment et lorsque votre situation change : mariage, naissance…

Maîtriser vos frais de santé chez le médecin

– Lorsque vous prenez rendez-vous chez un médecin, donnez au secrétariat médical l’objet précis de votre consultation, et rappelez-le une nouvelle fois lorsque vous arrivez au cabinet. Si au cours de votre visite on vous prépare à des examens ou actes supplémentaires, demandez à en savoir plus sur leur nécessité et s’ils seront pris en charge par votre assurance. Par exemple, certains dentistes vous font passer des radiographies dentaires pour repérer des caries lors de chaque détartrage qu’ils recommandent tous les 6 mois. Votre assurance peut vous rembourser intégralement le détartrage mais elle peut refuser de rembourser des radiographies dentaires aussi fréquemment.

– Votre traitement peut nécessiter l’intervention de plusieurs professionnels de santé travaillant dans le même cabinet de médecin. Dans ce cas, vérifiez que l’ensemble de vos fournisseurs de soin (providers)soient bien dans votre réseau d’assurance. Par exemple : votre gynécologue accepte votre assurance mais ce n’est peut-être pas le cas de l’échographe qui travaille dans son cabinet. Votre chirurgien accepte votre assurance, mais l’anesthésiste de l’hôpital peut ne pas l’accepter. Si votre assurance ne couvre pas un praticien ou un établissement recommandé, vous pouvez lui demander qu’elle vous en propose un autre appartenant à son réseau ou en chercher un vous-même dans son annuaire en ligne.

Bon à savoir : Vous n’avez pas vu votre médecin depuis quelques années ? Il se peut qu’il n’accepte plus votre assurance… Posez la question à son secrétariat au moment de prendre un nouveau rendez-vous.

– Vous n’avez pas de médecin généraliste ou votre médecin habituel n’est pas disponible ? Il existe des alternatives économiques pour les petits bobos et infections non sérieuses : rhume, maux de gorge, infection urinaires, conjonctivite, petite coupure… Il s’agit des convenience care clinics ou retail clinics que l’on trouve typiquement dans les grandes chaînes de pharmacies (MinuteClinic pour CVS Pharmacy, Healthcare Clinic pour Walgreens par exemple) ou les supermarchés (Walmart Care Clinic, The Little Clinic pour Kroger, Target Clinic, etc.). Dans ces centres de santé accessibles sans rendez-vous, vous voyez le plus souvent un(e) infirmirer(ère) ou un « physician assistant », un médecin assistant qui pratique sous le contrôle d’un médecin.

– Consulter un médecin à distance peut revenir moins cher qu’une consultation en personne. Certaines assurances vous proposent un portail de consultation de médecins et d’infirmiers à distance.

– Comparez et tentez de négocier les prix des soins. Aux États-Unis, les soins n’ont pas de prix fixe. Certains providers acceptent de négocier. Votre marge de négociation est d’autant plus élevée si de nombreux autres médecins proposent l’acte dont vous avez besoin à proximité. Vous pouvez également demander un rabais si vous payez en cash, par exemple si vous décidez de ne pas passer par votre assurance en raison d’un deductible élevé. De même, si votre praticien accepte Medicare ou Medicaid, vous pouvez tenter de demander de payer le même tarif facturé aux patients couverts par ces programmes.

Faire baisser votre facture d’hôpital

Vous vous préparez à être hospitalisé ? Si vous avez une assurance de type PPO, vérifiez si possible à l’avance que tous les professionnels de santé qui vont vous prendre en charge lors de votre séjour font partie de votre réseau d’assurance. Si ce n’est pas le cas, demandez au secrétariat de votre médecin ou de l’hôpital de vous orienter vers d’autres praticiens.

Demandez aussi le prix de votre intervention et des examens associés par écrit au préalable. Vous pourrez réaliser certains actes pour beaucoup moins cher dans des centres de radiologie ou des laboratoires d’analyses en dehors de l’hôpital.

Avec l’accord de l’équipe médicale, vous avez le droit d’apporter vos médicaments habituels et vos propres dispositifs médicaux : cane, déambulateur, appareil pour l’apnée du sommeil… Pensez-y car acheter des médicaments à la pharmacie de l’hôpital et louer du matériel médical pendant votre séjour alors que vous avez les mêmes chez vous peut faire grimper votre facture inutilement.

– Vous avez reçu une facture d’hôpital ? Avant de la payer, demandez une facture détaillée (itemized bill) et vérifiez que l’hôpital n’a pas fait d’erreur, ce qui arrive souvent. Cette facture détaillée vous servira aussi de base pour négocier le prix de certains actes.

Bon à savoir : Parce que les factures médicales sont souvent exorbitantes, il existe aux États-Unis des défenseurs des patients spécialisés : les Medical Billing Advocates. Recourir à leurs services peut être intéressant, notamment si vous avez reçu plusieurs factures complexes, aux montants élevés, qui vous semblent erronées ou que votre assurance refuse de prendre en charge pour des raisons que vous ne comprenez pas.

Urgent care ou emergency room ?

Il existe deux types de structures médicales d’urgence aux Etats-Unis : d’une part l’urgent care center qui regroupe des médecins et autres professionnels de santé, et de l’autre, l’emergency roomqui met à disposition des médecins urgentistes, des chirurgiens, et davantage de matériel d’examens (radiographies…). L’urgent care peut être comparé à une Maison médicale de garde française alors que l’emergency room serait plutôt un service d’urgence hospitalier. Si vous pensez que votre problème peut être soigné par un généraliste, que vous n’avez pas besoin d’examens urgents et que votre vie n’est pas en danger, vous rendre à l’urgent care plutôt qu’en emergency room peut vous faire économiser plusieurs centaines de dollars.

Bon à savoir :  Votre plan appartient au Marketplace de l’Affordable Care Act ? Si vous allez dans une emergency room en dehors du réseau de votre assurance, vos copay et coinsurance ne seront pas plus élevés que ceux d’une emergency room appartenant au réseau de votre assurance.

Déduire vos frais médicaux de vos impôts

L’Internal Revenue Service (IRS) vous autorise à déduire une partie vos frais médicaux de vos impôts, à certaines conditions. Votre employeur peut également vous proposer de mettre une somme sur un compte (Flexible Spending AccountFSA) qui ne sera pas imposée et que vous n’avez le droit d’utiliser que pour payer vos dépenses médicales.

Lire aussi : Pharmacie : comment payer vos médicaments moins chers ?

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Source : Your Best Health Care Now: Get Doctor Discounts, Save With Better Health Insurance, Find Affordable Prescriptions. Frank Lalli. Touchstone, 2016.

Vaccins aux États-Unis : les réponses aux questions que vous vous posez

Calendrier vaccinal, vaccins obligatoires ou non, nombre de rappels… En matière de vaccination, la France et les États-Unis suivent des règles un peu différentes.  Voici les questions les plus fréquentes sur les vaccins aux USA… et leurs réponses !


Votre enfant entre en crèche ou à l’école américaine ? L’établissement qui va l’accueillir peut vous demander son carnet de vaccination (immunization record) à jour pour l’inscrire. Ce dépliant jaune est délivré et rempli par le cabinet du médecin qui suit votre enfant.

Quels vaccins sont obligatoires aux États-Unis ?

C’est l’état dans lequel vous résidez qui établit la liste de vaccins obligatoires et le type de structures pour lesquels ils sont requis : crèche, halte-garderie, école publique ou privée, colonie de vacances, etc. Cette liste est généralement consultable sur le site Internet de votre état (cherchez immunization requirements + le nom de votre état). Vous y trouverez également les motifs d’exceptions de vaccination acceptés : raisons médicales, religieuses, philosophiques, etc. Certains états mettent également en ligne d’autres infos : taux de vaccination des élèves de chaque établissement scolaire, suivi des épidémies en cours dans l’état…

À noter : Votre état requiert une liste de vaccins dans les écoles publiques et privées ? Cela inclut les Lycées français et Lycées internationaux.

France ou États-Unis, dans quel pays vaut-il mieux faire vacciner son enfant ?

Vous hésitez à faire vacciner votre enfant en France ou aux États-Unis avant sa rentrée scolaire ? Deux facteurs sont à prendre en compte.

  1. Tous les établissements américains ne reconnaissent malheureusement pas les vaccins délivrés à l’étranger. Mieux vaut donc les contacter en amont pour leur poser la question et définir avec eux un justificatif qu’ils voudront bien accepter.
  2. Faire vacciner son enfant aux États-Unis peut coûter cher, en particulier si votre assurance santé américaine ne prend pas ou pas intégralement en charge cet acte. Dans ce cas, cela pourra vous revenir moins cher de faire vacciner votre enfant dans l’Hexagone, y compris en payant la totalité des vaccins et consultations.

Quelles différences entre le calendrier vaccinal américain et le calendrier vaccinal français ?

  • Le vaccin contre la tuberculose (BCG) n’est pas recommandé aux États-Unis, excepté dans des cas très particuliers (enfants particulièrement exposés à la maladie, certains personnels de santé…).
  • Les Américains recommandent les vaccins contre l’hépatite A, le rotavirus (responsable de gastro-entérites aiguës), la varicelle et la grippe saisonnière à tous les enfants sauf exceptions, ce qui n’est pas le cas en France.
  • Pour un même vaccin, l’âge de la première injection et le nombre de rappels recommandés sont souvent différents aux États-Unis.

→ Consulter le calendrier vaccinal américain (vaccine schedule) sur le site des Centers for Disease Control and Prevention (CDC).
→ Consulter le calendrier vaccinal français sur le site Vaccination-info-service.fr.

Qui administre les vaccins aux enfants aux États-Unis ?

La liste des professionnels de santé autorisés à administrer des vaccins est fixée par chaque état. Si votre enfant est suivi par un médecin généraliste ou un pédiatre, c’est en général un(e) infirmier(ère) de son cabinet qui pratique l’injection. De plus, le cabinet du docteur fournit les vaccins, vous n’avez donc pas à les acheter en pharmacie.

À partir d’un certain âge, en général 2 ou 3 ans, il est possible de faire vacciner son enfant directement en pharmacie, sans passer par la case médecin. Renseignez-vous auprès de votre pharmacien pour connaître les injections qu’il peut pratiquer lui-même et l’âge minimum requis pour celles-ci.

Enfin, vous pouvez aussi faire vacciner votre enfant dans l’une des cliniques du département de santé publique de votre comté ou de votre ville, parfois gratuitement. Pour en trouver une près de chez vous, cherchez Department of Public Health + le nom de votre comté. Les adresses des centres de vaccinations et les vaccins dispensés sont généralement mis en ligne sur le site Internet de chaque département.

Lire aussi : Liniment, sérum physiologique… Trouver les essentiels pour bébé aux États-Unis

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Liniment, sérum physiologique… Trouver les essentiels pour bébé aux États-Unis

Vous préparez l’arrivée de votre petit(e) américain(e) ? Voici quelques pistes pour trouver les produits essentiels à ses soins des premiers mois.


Pour nettoyer les fesses de bébé et prévenir l’apparition de rougeurs, les mamans françaises ne jurent que par le liniment oléo-calcaire. Pas de chance, ce produit est absolument inconnu aux États-Unis. Vous ne le trouverez donc pas chez CVS ou  Walgreens. Pour le change, les mamans américaines utilisent plutôt des lingettes (baby wipes) ou simplement un rectangle de coton (cotton pad) imbibé d’eau.

Si vous souhaitez malgré tout vous procurer du liniment oléo-calcaire, vous pouvez toujours en commander en ligne. Deux Françaises en commercialisent aux USA via Internet sous la marque « La petite crème ».

Autre solution : faire votre liniment vous-même. Mais là encore vous pourrez avoir du mal à trouver les ingrédients nécessaires en pharmacie, notamment de l’eau de chaux…

Le sérum physiologique est LE produit de base utilisé en France pour laver les yeux et le nez de bébé. De ce côté-ci de l’Atlantique, les professionnels de santé ne recommandent pas ces lavages quotidiens. Résultat : pas d’unidoses de « sérum phy » à la pharmacie du coin.

Pour le lavage du nez, il existe tout de même des sprays de solution saline (saline nasal mist) dont l’embout est conçu pour les petits nez des bébés. Exemple : Simply Saline Baby. Et pour les yeux, il est bien possible que votre pédiatre vous conseille tout simplement d’utiliser du coton et de l’eau.

Vous souhaitez tout de même vous procurer des doses de sérum physiologique ? Vous pouvez en acheter en ligne en vérifiant leur composition, qui doit être identique à celle du sérum physiologique que l’on trouve en France (Chlorure de sodium : 0,9 %).

Bepanthen Pommade, Mustela, Cicalfate… Il existe de nombreuses crèmes contre l’érythème fessier du nourrisson dans les pharmacies hexagonales. Si toutes ces marques ne sont pas commercialisées aux USA, il est tout de même possible d’en trouver certaines ou de trouver des équivalents.

Celles que l’on trouve facilement :

→ La Diaper Rash Cream with Calendula de la marque Weleda. Elle est vendue en ligne et en supermarchés (Target, Sprouts Farmers Market, etc.).

→ Les crèmes contenant de l’oxyde de zinc (zinc oxide), associant parfois des huiles de foie poissons, de la graisse de laine (lanolin), de la vaseline, de la cire d’abeille… La marque la plus utilisée est probablement Desitin, qui est vendue à différentes concentrations d’oxyde de zinc.

Celle qui n’a pas d’équivalent :  

Bepanthen Pommade, qui a pour principe actif du Dexpanthénol (ou vitamine B5).

Plusieurs marques proposent des crèmes contre l’eczéma du bébé. Elles ont souvent des propriétés calmantes ou hydratantes. C’est le par exemple le cas d’Aveeno ou d’Eucerin.

Pour celles en vente libre qui contiennent 1 % d’hydrocortisone, mieux vaut demander le feu vert du pédiatre avant de les utiliser.

Lire aussi : Avoir un enfant aux États-Unis : ce qui risque de vous surprendre !

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Avoir un enfant aux États-Unis : ce qui risque de vous surprendre !

Vous vivez aux Etats-Unis et attendez un enfant ? Certains aspects de votre prise en charge seront différents de ce que vous auriez vécu en France. Voici une petite liste des choses qui vont probablement vous surprendre, en bien… ou en moins bien !


  • Le congé maternité indemnisé n’existe pas…

…du moins, pas au niveau fédéral. Pour savoir si vous y aurez droit, vous devez donc vous renseigner sur la politique de « disability benefits » et de « paid maternity/family leave » en place dans votre État et dans votre entreprise. D’une façon générale, même si vous avez effectivement droit à un congé payé, il y a de grandes chances que celui-ci ne soit pas aussi long et aussi bien indemnisé qu’en France.

  • Vous n’avez pas besoin de déclaration de grossesse

En France, lorsque vous êtes employée et enceinte, vous devez déclarer votre grossesse avant la fin du 3e mois à votre Caisse primaire d’assurance maladie et à votre Caisse d’allocations familiales pour bénéficier de l’assurance maternité. Cette formalité n’existe pas aux États-Unis. Renseignez-vous auprès de votre employeur et sur le site Internet de votre État pour connaître les démarches à effectuer pour obtenir un congé maternité, qu’il soit indemnisé ou non.

L’exception
Si vous adhérez à la Caisse des Français de l’étranger, vous devrez tout de même leur déclarer votre grossesse grâce à un certificat médical du médecin indiquant la date de conception du bébé.

  • Vous n’avez pas à vous inscrire à l’hôpital

C’est le choix de votre gynécologue-obstétricien qui va déterminer l’hôpital dans lequel vous allez accoucher. Votre médecin est affilié à un hôpital dans lequel il pratiquera votre accouchement. N’oubliez pas de lui demander le nom de cet hôpital dès la découverte de votre grossesse. Les maternités américaines proposant généralement des visites guidées, vous pourrez repérer les lieux vous assurer que l’établissement vous convienne.

Attention !
N’oubliez pas de vérifier auprès de votre assurance santé que votre séjour dans cet établissement soit bien pris en charge. S’il n’est pas couvert et que les frais s’annoncent trop élevés, il peut être nécessaire de changer de gynécologue-obstétricien pour changer de maternité.

  • Vous devez choisir un pédiatre avant l’accouchement

Celui-ci viendra examiner votre bébé à la maternité. Aux États-Unis, il est très courant d’interviewer plusieurs pédiatres façon « entretien d’embauche » avant de faire son choix.

  • On vous proposera de circoncire votre garçon

Si vous attendez un garçon, on vous demandera quasi-systématiquement votre choix en matière de circoncision avant la naissance. Cette intervention est beaucoup plus répandue aux États-Unis et souvent pratiquée avant la sortie de la maternité.

  • Votre chambre d’hôpital ressemble à une chambre d’hôtel

Dans certaines maternités, les chambres sont même équipées d’un canapé clic-clac pour y faire dormir son partenaire. Dans le cas d’un accouchement par voie basse, le matériel médical stérile n’est généralement apporté dans la chambre que quelques minutes avant la naissance.

Autre différence d’avec la France : dans la plupart des cas, le travail et l’accouchement se passent dans une première chambre, puis on vous conduit dans seconde une chambre une fois que votre bébé est né.

  • Vous resterez un peu moins longtemps à la maternité

Pour un accouchement par voie basse sans complication, vous ne resterez pas plus de deux jours à l’hôpital, contre trois en France. Pour une césarienne, les durées sont similaires. Comptez quatre jours aux États-Unis contre quatre à cinq jours en France.

  • Vous sortez de l’hôpital avec une tonne d’échantillons gratuits

Selon l’hôpital dans lequel vous accoucherez, vous pourrez rapporter chez vous des couches, un nécessaire de toilette pour bébé, du lait en poudre, des serviettes hygiéniques, et même un tire-lait manuel, des bodys, des bonnets, etc.

  • La facture d’hôpital est salée !

Même en ayant une assurance santé, vous pouvez avoir à payer quelques centaines, voire milliers de dollars pour un accouchement sans complication à l’hôpital. S’il est très difficile de connaître le prix moyen d’un accouchement aux États-Unis, on sait que dans des états comme le New Jersey ou New York, il est en moyenne plus élevé qu’en Utah ou qu’en Alabama. Il est aussi plus important pour une césarienne que pour un accouchement par voie basse.

Par ailleurs, les soins apportés au nouveau-né étant facturés à part, vous recevrez non pas une mais deux factures !

  • La rééducation du périnée est quasi inconnue

Très courante et prise en charge par l’Assurance maladie en France, la rééducation périnéale est rare de l’autre côté de l’Atlantique. Si vous souhaitez en bénéficier, vous devrez trouver un médecin ou un kinésithérapeute (physical therapist) formé à cette pratique, ce qui est assez compliqué. En pratique, vous pouvez consulter l’annuaire de l’American physical therapy association, et réduire vos recherches à la spécialité « women’s health ». Mais cela ne garantit pas que les kinés répertoriés connaissent tous la rééducation périnéale.

Lire aussi : Le suivi de votre grossesse aux États-Unis

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Aux États-Unis, une hospitalisation c’est 20% de revenus en moins

Une récente enquête montre que, lorsqu’ils sont hospitalisés, les quinquagénaires américains perdent en moyenne 20% de leurs revenus dans les trois ans suivant leur admission. Et cela même s’ils bénéficient d’une couverture santé.

On savait que se faire hospitaliser aux États-Unis pouvait engendrer des frais exorbitants. Mais ce n’est pas le seul coup dur financier que les patients doivent affronter. Une récente enquête citée par le New York Times s’est intéressée aux conséquences économiques à plus long terme des hospitalisations.

Elle montre qu’après un séjour à l’hôpital, de nombreux patients ne peuvent plus reprendre leur activité, doivent déposer le bilan, travailler à temps partiel ou occuper un emploi moins bien rémunéré. Une tendance plus forte chez les quinquagénaires que chez les plus jeunes, avec pour conséquence une baisse moyenne de 20% des revenus chez les personnes de cet âge, trois ans après leur admission.

Cette enquête pointe également que si les assurances santé couvrent une grande partie des frais médicaux, le risque de perte de revenus après un accident ou une maladie n’est que très rarement couvert aux États-Unis.

Lire l’article du New York Times « Getting Sick Can Be Really Expensive, Even for the Insured ».